Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Rechercher

Nous contacter

En cas de problème, question, n'hésitez pas à nous envoyer un courriel à aixlesbains.ecologie @ gmail.com (sans espaces

Retrouvez-nous sur
LogoFacebook.jpg

Nous rejoindre

Vous pouvez soit nous soutenir en faisant un don ou en adhérant pour rejoindre le rassemblement des écologistes soit en coopérateur (en étant membre d'un autre parti politique) ou soit en adhérent du parti.
 

 

AGENDA

Nous contacter

Des infos plus précises seront données ultérieurement.

logoeelv2011blanc
29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 14:13

De la part du groupe local du bassin albertvillois et du conseil politique région Savoie Europe Ecologie-les verts

 

Le procès de la pollution du four de Gilly (ces LUNDI 29 et MARDI 30 NOVEMBRE) est l’occasion de rappeler l’investissement ancien et important des militants écologistes de la région pour une gestion responsable des déchets ménagers.

Il est aussi l’occasion d’apporter notre soutien aux victimes de cette catastrophe et aux citoyens responsables qui se sont dépensés sans compter pour leur apporter une juste reconnaissance.

En 1995 à un e époque où les élus écologistes sont très peu nombreux, les verts par l’intermédiaire de leur élu municipal d’Albertville mettent en lumière toutes les insuffisances du plan départemental :

  • trop grande place faite à l’incinération

  • aucune ambition pour prévenir ou réduire le volume sans cesse croissant de ces déchets

Dans le cas de l’incinérateur de Gilly, Michel ROULET, élu vert au syndicat intercommunal a dénoncé sans ambiguïté dès le début du mandat la non-conformité du four à la réglementation et la non prise en compte du risque dioxines, comme il le titrait dans sa lettre au maire du 4 avril 1996 et dans le bulletin d’opposition municipale de 1997 « dioxines, danger majeur ».

Malgré plusieurs mises en garde, le maire UMP, Albert Gibello, fait d’abord la sourde oreille et puis répond d’une manière irresponsable au secrétaire local des verts qui l’interpelle à ce sujet :  « …en effet, quand bien même le risque est important, il convient que le remède apporté soit compatible avec les capacités financières de la collectivité ». C’est le prétexte pour refuser ainsi de faire quelques mesures de dioxines combien de fois moins coûteuses que ne l’a été la suite de la crise.

Il faudra malheureusement attendre encore deux ans et que la lutte menée par les verts converge avec une action citoyenne menée des malades du cancer à proximité du four. Le maire de Grignon lancera alors les analyses, qui mettront en lumière le drame.

Comme il est décrit dans le livre «  incinération=pollution, le scandale de l’incinérateur de Gilly », les Verts considèrent avoir contribué grandement à faire cesser une pollution dangereuse avec la fermeture d’une quarantaine de fours similaires au niveau national. Finalement, ces actions concertées ont dynamisé, en liaison avec le CNIID les multiples actions citoyennes nationales pour privilégier la prévention, le compostage, le tri/recyclage.

L’ACALP et d’autres associations de défense de l’environnement se sont battues avec courage et détermination pour faire valoir le droit des victimes. Elles ont lutté pour que des alternatives crédibles soient mises en place comme le compostage ou la méthanisation. Elles ont clairement manifesté leur volonté de traiter SUR PLACE et d’éviter ainsi à d’autres les inconvénients d’une technique qui leur apparaît dépassée et dangereuse. Loin du « pas de ça chez moi », c’est la recherche du « mieux faire en produisant moins de déchets et gérant mieux localement » qui les guide.

Au lieu de cela, emmenés par le maire tendance UMP d’Ugine, Franck Lombard, les élus du bassin ont dissout le SIMIGEDA, et se sont félicités de l’envoi des déchets mal triés vers l’incinérateur de Chambéry.

Nous voilà revenus dans l’attente et même le recul. Comme en témoigne, entre autre, la réticence à la mise en place de la redevance incitative, qui consiste à faire payer la facture en fonction de la quantité produite, ce qui contribue à responsabiliser les citoyens et à faire baisser fortement le volume des déchets résiduels à enfouir ou à incinérer. L’expérience très démonstrative de l’agglomération de Besançon atteste du bien fondé de cette avancée.

L a non-reconnaissance de la mise en danger de la vie d’autrui par la justice est un scandale qui ne peut s’expliquer malheureusement que par les pressions politiques exercées sur l’appareil judiciaire.

On voit bien le rôle positif qu’avait eu le premier juge d’instruction, comment son travail a été en grande partie sabotée sous la pression de l’appareil d’état relayé par le procureur.

 

Enfin, cette histoire ouvre le chantier d’une réelle prise en compte des risques environnementaux dans la gestion des problèmes de santé publique. Combien grandes auraient été les économies, si au lieu de refuser les investissements nécessaires en temps utile, les décideurs avaient accepté de travailler en sincérité avec les organisations citoyennes .Combien de traumatismes évités aux familles de malades, aux mères allaitantes inquiètes du risque d’empoisonnement de leur enfant, aux agriculteurs qui ont vu leur troupeau (fruit d’un travail passionné)partir à l’équarrissage…. Il fallait mettre en place une analyse d’ensemble du problème : seule une réflexion portant sur TOUTE la chaîne déchets et ses implications santé et environnementales permet d’éviter à long terme les dépenses inutiles ou dangereuses pour l’ensemble de la population telles que nous les avons vécues. Il est temps de s’imposer une vision complète sur ce sujet pour éviter les coûts masqués ( transports induits, qualité de vie, mesures palliatives diverses….).Il y a bien d’autres sujets de la vie publique qui doivent relever de la même démarche. Ce n’est qu’en collaborant étroitement avec les citoyens concernés et informés que nos élus et responsables pourront mettre en place les solutions réalistes et viables au-delà de la seule durée d’un mandat. D’autres communautés de communes en France ont largement défriché ces questions : pourquoi ignorer leurs réflexions et actions ?

Europe Ecologie/Les verts appelle tous les citoyens et citoyennes du bassin à se mobiliser devant le palais de justice les 29 et 30 nov à albertville ; pour soutenir les victimes et contre la justice à deux vitesses qui se met incidieusement en place ;


 

DIOXINES : UNE JUSTICE PARTIALLE ET AUX ORDRES

 

Le procès dit de la dioxine (29 et 30 novembre) concerne une plainte déposée par l’ACALP, la CFDT, Bien Vivre en Tarentaise et des malades du cancer, pour « mise en danger de la vie d’autrui » par une exposition aux pollutions du four d’incinération de Gilly/Albertville. Cette infraction n’a pas été retenue car la justice via des experts, argue que les anomalies de santé pouvaient éventuellement provenir d’autres causes que dioxines ! Donc malheureusement le procès va se réduire à une simple infraction à la réglementation du contrôle des installations dites dangereuses… ainsi qu’au seul jugement de l’employé de Novergie qui a violé les scellés de l’incinérateur pour dépanner rapidement un autre four.

Après une longue instruction, une étude épidémiologique a conclu à l’absence de lien absolu entre l’exposition aux polluants et les maladies constatées chez les riverains du four. Les experts qui ont ainsi conclu ont été désignés de manière arbitraire par la chambre de l’instruction. Le sérieux de leur étude est remis en cause par des scientifiques éminents. Par ailleurs, une étude nationale conduit à affirmer que le risque de contracter certains cancers est plus important à proximité des incinérateurs. Ce qui conduit le procureur à expliquer face caméra que « quand bien même il y a plus de cancer à proximité des incinérateurs, vous ne pouvez pas prouver que VOTRE maladie est due à l’incinérateur ». Il y a suffisamment de pollutions de toutes sortes pour qu’elles s’exonèrent de responsabilités les unes les autres ! Circulez ! 

La question posée est donc celle de l’indépendance des expertises en cas de plainte pour des dommages sur la santé en cas de grave pollution. La justice aujourd’hui n’offre pas de réponse ;

Plus grave encore, devant un pourvoi de l’avocat des plaignants, pour réfuter la procédure arbitraire d’expertise, la cour de cassation a publié un arrêté dans lequel elle déclare que c’est au plaignant de prouver que le pollueur l’a exposé à un risque vital (inversion de la charge de la preuve) !

Cette situation scandaleuse conduit les plaignants à déposer une requête auprès de la cour européenne pour contester une nouvelle règle du droit qui conduirait pratiquement à empêcher de faire le lien entre pollution de l’environnement et dommage à la santé des populations.

La justice avait agi différemment dans le cas de l’amiante. Faut-il y voir cette fois un nouveau coup porté à l’indépendance de la justice rendue au nom du peuple français ?

Bien sûr il faut continuer de travailler la réflexion indispensable sur la question des déchets. Mais il est tout aussi indispensable que la justice, à travers ce procès, n’introduise pas une jurisprudence disculpant les pollueurs en entravant les recours en justice des populations exposées aux polluants.

Europe Ecologie – Les Verts sera aux côtés des plaignants et portera un programme pour la présidentielle qui, entre autre, corrige cette révoltante situation.

 

Djamila Sonzogni, porte parole

 

Contact : Elisabeth Roulet0636787357

 

 

 

Partager cet article
Repost0
14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 07:00

 Communiqué de l'ACALP et de la CFDT

acalp

 

Le procès de l’incinérateur de GILLY SUR ISERE se déroulera les 29 et 30 novembre 2010 au tribunal correctionnel d’ALBERTVILLE.

 

L’impact des dioxines sur la santé humaine n’est plus contesté. Sauf à Gilly sur Isère où les experts et la justice n’ont pas su ou pu établir de lien direct de causalité dioxines/cancers ni mettre en évidence un excès de cancers pour des raisons de puissance statistique…

 

Aussi, l’Association Citoyenne Active de Lutte contre les Pollutions, la CFDT, souhaitent que ce procès permette au moins d’établir quelle est la chaine de décisions qui a permis à cet incinérateur de polluer dès sa construction et jusqu’à la découverte de la plus grave pollution aux dioxines en EUROPE en 2001.

 

Dans cette perspective, l’ACALP, la CFDT, condamnent l’attitude des élus du SIMIGEDA, propriétaire de l’incinérateur, qui ont dissous le syndicat alors que celui-ci était mis en examen et renvoyé devant le tribunal correctionnel. L’organisation de leur impunité pénale par des élus de la République est une première juridique dans notre pays. Elle est d’une particulière gravité morale, alors même que c’est le SIMIGEDA, présidé à l’époque par M. GIBELLO qui a décidé de ne pas mettre aux normes l’usine d’incinération.

 

Heureusement, en faisant citer M. Albert GIBELLO à la même audience, l’ACALP, la CFDT, permettront à ce dernier d’expliquer pour quelles raisons il n’a pas proposé au SIMIGEDA de moderniser l’usine et d’arrêter cette pollution alors qu’il affirmait dès 1998 parfaitement connaître les dangers des dioxines.

 

L’exploitant NOVERGIE CENTRE EST, filiale de SUEZ, devra quant à lui, expliquer pour quelles raisons, malgré ses connaissances techniques, il n’a pas plus insisté auprès du propriétaire pour que ces travaux soient réalisés, exposant ses propres salariés, mais aussi l’ensemble de la population à une pollution aussi massive. SUEZ devra en outre répondre de la dissimulation d’une mesure de 1285 fois la norme maximale qu’il a cachée aux autorités et à la juge d’instruction.

 

Dans ce cadre, la citation directe délivrée à M. BISCH, préfet de la SAVOIE à l’époque, directement mis en cause par Mmes LEPAGE et VOYNET, ministres de l’environnement de 1995 à 2002, prend tout son sens. En effet, cette pollution n’a pu se poursuivre que grâce à la complicité active des préfets du département, seuls en capacité juridique de fermer l’incinérateur et qui ont refusé sciemment de le faire malgré les demandes en ce sens de M. VESSERON, directeur de la prévention des pollutions au Ministère de l’environnement.

 

Le Tribunal aura donc à juger la responsabilité pénale de MM. BISCH et GIBELLO et de NOVERGIE CENTRE EST pour ce procès de deux jours qui verra également comparaître M. CREPELAIS, un salarié de NOVERGIE accusé d’avoir violé les scellés en pénétrant dans l’usine, une farce judiciaire dans ce dossier d’une particulière gravité et qui a permis la fermeture de la cinquantaine d’incinérateurs les plus polluants dans toute la FRANCE.

 

Contacts :

 

Me Thierry Billet : 06 07 14 64 23

ACALP : Dominique Frey 06 87 49 64 06 - Pierre Trolliet 04 79 37 88 74

UD CFDT : Annick Moreau, secrétaire générale 06 63 73 32 15



Extrait du documentaire " La juge et l'affaire des dioxines " :

 

 


  Plus d'infos :

- sur le site de Pierre Ivanès : www.pierre.ivanes.free.fr

- sur le site de l'ACALP : http://acalp.blogspot.com/

- à lire

  Michel ROULET (conseiller municipal d'Albertville à partir de 1995) - incinération = pollution ; Le scandale de l’incinérateur de Gilly sur Isère.- Editions du Layeur, 2008

Vous pouvez trouver ce livre au local des verts à Chambéry - 45 rue Daquin, dans certaines librairies ou biocoop ou sur des sites d'achats en ligne...

 

Plus d'infos sur ce livre ici

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 23:00

Nous avons eu cette semaine accès à deux sites généralement payants mais qui se sont ouverts pour mieux nous informer et même nous inviter à pétitionner.


AVEC MÉDIAPART : LE BESOIN D'UNE JUSTICE INDÉPENDANTE

Le premier est Médiapart qui nous propose de signer une pétition pour une justice indépendante.

 

On trouvera un dossier ouvert à l'adresse suivante sur cette affaire à lire ici

 

 

Noter que Médiapart vient de disséquer le système des sous-partis mis en place à plusieurs endroits pour contourner la loi sur le financement des partis. Suite avec Arrêt sur image qui cite le Point et Libération

 

AVEC @RRÊT SUR IMAGE : COMPRENDRE L'AFFAIRE WOERTH ET LA PLACE DU JUGE COURROYE

Image-1.jpgEnfin, et c'est pour la bonne bouche, les deux émissions gratuites de @rrêt sur Image (l'émission qui fut supprimée de France 5 et relancée par Daniel Schneidermann sous la forme internet)

 

La première sur les origines de l'affaire : un dialogue avec les deux journalistes de Médiapart et du Monde qui ont mis en ligne les premiers éléments et qui nous expliquent dans quelles conditions dans la vidéo ici.


 

La seconde, qui vaut son pesant d'or fin, avec la députée Europe Ecologie Eva Joly, et deux autres personnalités sur les aspects juridiques de cette affaire : le juge Courroye est il à la bonne place ? La vidéo ici.


 

Précipitez-vous pendant que c'est encore possible et prenez le temps d'écouter et de voir.

 


Partager cet article
Repost0