L’assemblée plénière de la rentrée a eu lieu sur une seule journée le 23 septembre dernier. Les horaires ont été largement dépassés en raison des débats passionnés. C’est d’ailleurs souvent le cas quand l’assemblée aborde le thème des transports.
Par une délibération votée ce vendredi, la Région adopte désormais une position plus ferme vis-à-vis de la SNCF, avec laquelle elle collabore pour mettre en place le service public des trains express régionaux.
Invité surprise de cette assemblée : un vœu pour la réalisation de la ligne TGV Lyon-Turin a été présenté par l’exécutif en urgence, sans passer par la procédure habituelle. La raison invoquée : une nouvelle rencontre franco-italienne le 27 septembre. Cela n’a pas permis aux groupes politiques de se donner le temps du débat ou de la négociation.
Le jour où se tenait l’assemblée plénière de la Région, Véronique Moreira, vice-présidente (EELV) à la solidarité internationale, était au siège de l’Organisation des Nations-Unies, à New-York. Elle y a présenté la participation de Rhône-Alpes au fonds Yasuni, une initiative pionnière de protection de la forêt primaire et des peuples autochtones d’Equateur.
L’agglomération de Genève déborde largement en France. Comme l’a souligné Jacques Mercier (EELV), « en quatre ans, la partie française a accueilli 38% des nouveaux habitants programmés d’ici à 2030. A l’inverse, presque toute l’activité économique se développe côté suisse. » Face à cela, « une partie des élus français a développé le syndrôme de l’acceptation silencieuse, partant du principe que le financeur est décideur ».
Le CPER (contrat de projet Etat-Région) est un contrat que l'état et chacune des régions passent ensemble. Il est négocié par le préfet de région et l'exécutif du Conseil régional. Il sert à financer de façon conjointe et pluriannuelle des projets structurants d'aménagement du territoire, d'infrastructures, ou des investissements d'avenir.
Les élus ont voté une décision modificative du budget qui montre une sous-exécution : la Région n’a pas dépensé autant que prévu. Entre 2009 et 2010, la dépense est passée de 95 % à 90 % de la prévision.
Le Front National, adepte de l’anti-jeu dans sa pratique politique, a par deux fois demandé que soit vérifié le quorum des présents, afin de mettre un terme à l’assemblée. A sa seconde tentative, il a réussi. Il n'y avait plus suffisamment d'élus siégeant pour continuer la plénière. Plusieurs vœux, qui devaient permettre à l’assemblée de prendre position publiquement, sont ainsi passés à la trappe.
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