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Des infos plus précises seront données ultérieurement.

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13 mars 2011 7 13 /03 /mars /2011 01:16

 

Europe Ecologie Les Verts apporte tout son soutien aux victimes du séisme et du tsunami qui ont dévasté les côtes du nord est du Japon. Nous sommes toutes et tous sous le choc de l’accident nucléaire en cours qui vient dramatiquement aggraver la situation.

Suite au séisme et au tsunami, les réacteurs concernés se sont arrêtés automatiquement. Sur  le réacteur de Fukushima Daiichi 1, le système de refroidissement de secours ne s'est pas enclenché provoquant une difficulté à refroidir le réacteur et une surpression majeure.

Les  autorités ont fait évacuer une zone de 3km puis 10 km autour de la centrale et ordonnent maintenant le confinement dans une zone encore plus large.

Une explosion probablement d’hydrogène s’est produite entraînant l’effondrement du toit et des murs. Le réacteur serait partiellement en fusion. Cet accident illustre dramatiquement ce qu'il se passe quand les circuits de secours ne marchent pas en cas de panne d'électricité. Ce n'est pas le séisme qui a engendré directement l'accident mais bien un dysfonctionnement du circuit de refroidissement de secours.

Le Japon est un pays extrêmement bien préparé au risque sismique et nucléaire mais l’accident majeur qui le frappe aujourd’hui nous rappelle qu’il est impossible de garantir un risque zéro. 

Il souligne la gravité du manquement à la sûreté sur les 34 réacteurs français pour lesquels l'ASN a déclaré le 7 février un incident avec cette phrase particulièrement inquiétante : « En situation accidentelle, pour certaines tailles de brèche du circuit primaire principal, l’injection de sécurité à haute pression pourrait ne pas permettre de refroidir suffisamment le cœur du réacteur. »

Les défaillances des groupes électrogènes de secours relevées quelques semaines après sont aussi préoccupantes.

EELV demande que les leçons de l’accident de Fuckushima soient immédiatement tirées et que les réacteurs français pour lesquels le système d’injection de sécurité est incertain soient arrêtés par principe de précaution et responsabilité.

Jean-Louis Roumégas, Porte Parole 06 62 44 75 50

Djamila Sonzogni Porte parole

Hélène Gassin, 06 73 89 23 14

Denis Baupin, 06 75 37 87 31

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 10:29

Journée internationale des droits des femmes 
 
Cette année, la journée des droits des femmes a un écho particulier, une musique de liberté qui l'accompagne. La chute des dictatures tunisiennes et égyptiennes est porteuse d'espoir pour les femmes de ces deux pays, et, au-delà, pour les femmes du monde entier. 
 
Les revendications de ces femmes à leurs droits et à l'autonomie au même titre que les hommes ont été affirmées pendant ces révolutions. Également parties prenantes dans les revendications révolutionnaires, elles savent que l'émancipation de tous passe par l'émancipation de toutes.
Si les femmes d'Europe, d' Afrique, d'Amérique, d'Inde, de Chine ou d'Asie ont très souvent perdu leurs droits en temps de guerre et en régime autoritariste, quelle qu'en fut l'avancée (droit à l'avortement restreint en Italie, droit au travail en Arabie Saoudite, droit à l'éducation un peu partout, droit à l'espace public, droit à ne pas être un corps-objet), ces temps de révolution sont propices à gagner leurs droits. 
 
Mais aujourd'hui, et comme dans toute l'histoire de l'humanité, elles sont victimes d'une invisibilité criante. Dans le premier gouvernement tunisien après le départ de Ben Ali, seulement trois femmes étaient présentes. 
Après le départ de Moubarak, il n'y a eu aucune femme dans le conseil des sages, et il n'y en a aucune dans le comité constitutionnel sensé réformer la constitution. Elles sont très peu présentes dans les médias. Et des voix commencent à s'élever contre les femmes.
 
Oui, les révolutions arabes sont porteuses d'espoir. Mais pour les femmes, la lutte ne s'arrête pas au départ d'un dictateur. Il faut continuer jusqu'à l'obtention de leurs pleins droits, qui sont au coeur du projet écologique et démocratique. Ces droits tiennent en 3 points du féminisme humaniste :

 l'égalité de droits et de devoirs dans le code civil et civique, famille, mariage, éducation (égalité des droits dans le mariage, autorité parentale conjointe, parité en politique)

 le droit fondamental d'être un être humain, une personne  et une citoyenne à part entière (corps-sujet, libre disposition de ses ressources,  prise en compte de la culture des femmes dans le débat politique)

 le droit de se projeter dans l'avenir collectif des société qui bougent, en direct, et pas via éducation des enfants interposés

 


En France aussi, les rapports de domination hommes/femmes sont toujours à l’oeuvre. Force est de constater les inégalités dont les femmes sont l’objet. Elles continuent à se battre :

- Pour l’égalité des salaires, la mixité de l’emploi et la régularisation de toutes les travailleuses sans papiers, contre le travail partiel imposé et la précarisation : 80% des salariés qui vivent avec 750€ par mois sont des femmes.

- Pour le droit à l’avortement et la contraception menacé par la casse de l’hôpital public et la remise en question de la sécurité sociale.

- Pour le maintien et le développement du service public : santé, petite enfance, éducation, justice… et contre la réforme des collectivités territoriales.

- Pour l’application de la loi du 9 juillet 2010 contre les violences faites aux femmes, le comité de suivi et de vigilance exige des moyens.

- Pour le respect du droit d'asile pour les femmes persécutées, non seulement en raison de leurs opinions politiques ou dans le cadre de persécutions racistes et religieuses, mais aussi de leur orientation sexuelle.

- Pour une véritable lutte contre la lesbophobie, le sexisme, le racisme et toutes les formes de discrimination dont sont victimes les femmes, pour une véritable politique d’éducation à l’égalité.

Nos luttes sont communes et nos aspirations se rejoignent : qu’on vive à Tunis, Kaboul, Rome ou Varsovie, Kinshasa ou Paris, les combats pour l’EGALITE, la LIBERTE et la DIGNITE nous réunissaient hier et nous rassemblent aujourd’hui.

Partout dans le monde des femmes font entendre leur voix pour revendiquer la dignité, l’égalité et la liberté.

Toutes et tous ensembles pour un monde égalitaire, laïque et contre la mondialisation néolibérale, manifestons le samedi 5 mars à 14h30 au Trocadéro (Parvis des droits de l’homme); Europe Ecologie Les Verts sera notamment représenté par Alima Boumediene, Sénatrice, et Anny Poursinoff, Députée.

Europe Ecologie Les Verts
Attachée de presse:
Marjorie Delmond 01 53 19 53 15

UNIVERSITE POPULAIRE A l’occasion du colloque « Les Accords d’Evian... bientôt 50 ans »
 
LES FEMMES DANS L’ALGERIE CONTEMPORAINE
Par Eugène BLANC, Mireille BERTHO, Hélène GRUNBERGER
J-OLGA MALOSSE
Mardi 08 Mars 2011 19 h à l’AQCV de Chambéry
3, Rue du Laurier – 73000 CHAMBERY – Tél. : 04.79.85.50.76 – Fax : 04.79.33.26.48
Site : aqcv.org e-mail : aqcv.animation73@orange.fr
JOURNEE INTERNATIONALE DES FEMMES
Organisé par le Collectif Algérie et partenaires : AQCV, l’OEil, Amnesty International,
la Ligue des Droits de l’Homme, le Mouvement de la Paix et la Ligue de
l’Enseignement
Vente de livres proposée par la Librairie Jean – Jacques ROUSSEAU
L’UNIVERSITE POPULAIRE : un espace citoyen pour
découvrir, se rencontrer, échanger…
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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 21:08

« De l’eau dans le gaz », « majorité en crise », « le torchon brûle »… La presse a eu des mots très forts pour décrire les vifs échanges de l’assemblée plénière de jeudi et vendredi. En fait, chacun des points de friction qui s’y sont fait jour a résulté de divergences de fond connues de longue date. La totalité des votes avait été annoncée à l’avance aux partenaires de la majorité.

Jeudi, ce sont deux visions de l’économie, deux visions de l’évaluation des politiques publiques qui se sont exprimées, et de vraies questions ont été soulevées sur l’équité entre les territoires. Vendredi, les élus écologistes interpellaient le président Jean-Jack Queyranne sur son absence de dialogue social avec les employés de la Région.

Sur toutes ces questions, les élus écologistes ont choisi la cohérence de leurs idées en posant des actes forts.

COMMISSION PERMANENTE

Avant l’assemblée plénière s’est tenue la commission permanente où les élus votent les crédits et les affaires courantes qui découlent des grandes délibérations. La tension a monté sur la question des contrats territoriaux emploi-formation et sur le refus des écologistes de donner un blanc-seing au président Queyranne pour une action en justice contre les parents d’élèves du lycée Mounier de Grenoble alors qu’il n’avait pas respecté le vote de la commission « lycées » sur cette question.

En savoir plus…

STRATEGIE REGIONALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION - SRESRI

Au cours de la préparation de cette délibération, les points de vue ont convergé vers un enseignement centré sur l’étudiant et réparti sur tout le territoire. Pour la recherche, les écologistes ont obtenu la reconnaissance de l’importance des sciences humaines et de la recherche fondamentale. En revanche, c’est seuls qu’ils défendent une vision de l’innovation évaluée à l’aune de son utilité sociale, sociétale et environnementale.

Lire la position des écologistes sur la délibération…

Les élus écologistes avaient prévu de voter pour cette délibération. Néanmoins, ils souhaitaient encore discuter d’un amendement sur l’évaluation de l’impact de la dépense publique. Ils demandaient, entre autres, à avoir une visibilité sur les sommes versées à chaque organisme au fil des années. Une partie du chemin avait été fait, car, face à l’insistance des écologistes, l’exécutif avait proposé un autre amendement moins exigeant qui aurait pu servir de base à une discussion en séance.

Cependant, Jean-Jack Queyranne, président de séance, a opéré un tour de passe-passe [communiqué] qui a empêché l’émergence du compromis. « Sans cela, nous aurions pu nous rejoindre sur un texte commun, regrette Alexandra Cusey, co-présidente du groupe. Jean-Jack Queyranne ne se positionne pas comme l’animateur de la majorité dans son ensemble. Ce mépris de l'assemblée et de son fonctionnement est atterrant ! » C’est pour cette raison que  finalement, le groupe n’a pas pris part au vote.

En savoir plus sur l’incident de séance…

Lire l’intervention de Gwendoline Delbos-Corfield et celle de Belkacem Lounes.

Pour : Front de gauche, PS, PRG
Contre : FN, UMP
Abstention : Armand CREUSS
Ne prend pas part au vote : EELV
Rapport adopté

Lela Bencharif, vice-présidente à la démocratie participative, à la vie associative et à l'éducation populaire
INTRODUCTION DU DROIT D’INITIATIVE CITOYENNE

Cette disposition donnera la possibilité à des citoyens que soit étudié en assemblée plénière un texte faisant évoluer une politique régionale. Cet outil au service de la démocratie participative est l’un des engagements de campagne des élus écologistes, inscrit par eux dans le contrat de mandature. Après Champagne-Ardennes, Rhône-Alpes est la deuxième région de France à adopter cette innovation.

S’il relève de la compétence du socialiste Bernard Soulage, c’est Lela Bencharif, vice-présidente à la démocratie participative, qui l’a fortement soutenu : « C’est une manière très concrète de moderniser l’action publique. Que les questions soumises aux élus nous plaisent ou nous gênent, ce qui est en jeu, c’est notre capacité à écouter l’expression des citoyens. »

En savoir plus…

Lire l’intervention d’Eric Piolle…

Rapport adopté
Pour : EELV, PS, PRG, FdG
Contre : FN, UMP

STRATÉGIE RÉGIONALE DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET D’INNOVATION (SRDEI)
Cyril Kretzschmar, conseiller délégué à la nouvelle économie

La stratégie proposée par la Région court tous les lièvres à la fois : l’industrie, l’export d’un côté ; et de l’autre, l’économie de proximité et les marchés locaux. C’est grâce au travail du conseiller écologiste délégué à la nouvelle économie Cyril Kretzschmar que l’économie de proximité a conquis toute sa place dans le texte.

Cyril Kretzschmar a pesé pour orienter la stratégie vers les très petites entreprises, les services locaux, l’artisanat ou le commerce, les associations et l’économie sociale et solidaire, qui représentent ensemble plus de 60 % des emplois.

Les élus écologistes ont aussi fait pression pour que les entreprises prennent plus clairement en compte les enjeux de réduction de l’empreinte écologique. Ils ont aussi obtenu qu’elles soient encouragées à opérer une transition vers une économie de l’usage de préférence au tout-jetable. Enfin, sous l’impulsion du conseiller spécial écologiste Gérard Leras, la Région met en œuvre une réelle stratégie foncière.

En savoir plus…

Cependant, cette stratégie n’anticipe pas la nécessaire transition vers une économie écologique. Le groupe a donc présenté un amendement pour demander à ce que cette stratégie s’affranchisse du mythe de la croissance et se concentre sur la satisfaction des besoins de base des citoyens : logement, agriculture saine, éducation, santé, transports, préservation des ressources...

« Toutes ces actions doivent nous permettre de relocaliser notre économie, construire des filières de formation et d'emplois qui permettent d'offrir des alternatives à la fuite en avant insensée de l'économie marchande mal régulée en retissant des liens sociaux trop souvent déchirés », a expliqué Pierre Mériaux dans son intervention.

Cet amendement ayant été rejeté, le groupe écologiste s’est abstenu sur la délibération.

« Le mythe de la croissance est la principale divergence idéologique avec les partis traditionnels, qu’ils soient de droite ou de gauche, regrette Eric Piolle, coprésident du groupe. L’économiste John Maynard Keynes disait que la difficulté n’est pas de comprendre les idées nouvelles, elle est d’échapper aux idées anciennes qui ont poussé leurs ramifications dans tous les recoins de l’esprit des personnes ayant reçu la même formation. »

Lire aussi l’intervention de Fatiha Benahmed, présidente de la commission économie, et celle d’Eric Piolle

Pour : PS, Front de gauche (7 votants), PRG, Cyril Kretzschmar
Contre : UMP, FN
Abstention : Front de gauche (3 votants), EELV
Rapport adopté

UNE REGION SANS GAZ DE SCHISTE

Chacun de son côté, les groupes PS et Europe Ecologie - Les Verts avaient chacun travaillé sur un projet de délibération sur les gaz de schiste qui serait dans la veine de la délibération « une région sans OGM » de 2005. Au final, c’est le groupe PS qui a déposé le premier sa délibération. « Il n’était pas question pour nous de faire de ce sujet l’objet d’une bataille politicienne, explique Olivier Keller, conseiller régional très actif dans la mobilisation en Ardèche. Nous sommes heureux de constater que les problématiques environnementales n’appartiennent pas à Europe Ecologie - Les Verts et que d’autres les relayent. »

Les élus écologistes ont proposé de bonifier le texte afin que la commission nationale du débat public soit saisie, et que la Région organise un grand débat citoyen sur la question. Benoît Leclair, vice-président écologiste délégué à l’énergie et au climat, a proposé de replacer la question dans le contexte de la problématique énergétique.

Le lendemain, une manifestation réunissait près de 15 000 personnes à Villeneuve-de-Berg, en Ardèche, dont sept conseillers régionaux écologistes.

Lire l’intervention de Benoît Leclair, vice-président à l’énergie et au climat…
Lire l’intervention d’Annie Agier, conseillère régionale…

Pour : PS, EELV, Front de gauche, PRG, FN
Ne prend pas part au vote : UMP
Rapport adopté

CONTRATS TERRITORIAUX EMPLOI-FORMATION (CTEF)

Avant l’assemblée plénière, la commission permanente de la Région a étudié un rapport sur les CTEF. Les écologistes militent pour que les dotations concernant la formation s’adaptent à la réalité des territoires : « Etre juste, c’est donner plus à ceux qui en ont le plus besoin », estime Philippe Meirieu, vice-président à la formation tout au long de la vie. Les partenaires de la majorité ne l’ont pas souhaité, et Jean-Jack Queyranne s'est emparé du vote négatif des écologistes pour créer une situation d’étranglement et rejeter la responsabilité sur Europe Ecologie - Les Verts.

En savoir plus…

Sur le même thème, la vice-présidente Christiane Puthod a présenté une délibération actualisant les CTEF. Les écologistes ont obtenu de renforcer la participation citoyenne dans les conférences locales, comme ils l’avaient fait pour les comités de ligne en décembre. En effet, en tant que vice-présidente écologiste déléguée à la démocratie participative, Lela Bencharif a pour mission d’intégrer la démocratie participative dans tous les dispositifs de la Région.

Pour : EELV, PS, Front de gauche, PRG
Contre : UMP
Rapport adopté

LE PERSONNEL DE LA REGION MANIFESTE

Vendredi, pour la deuxième fois, des gendarmes armés de matériel anti-émeutes étaient postés dans tous les couloirs entourant la salle des délibérations. Ils étaient censés contenir la manifestation des personnels de la Région.

« En décembre, il y avait déjà une manifestation, et l’assemblée avait eu lieu derrière un cordon de gendarmerie, rappelle Eric Piolle. Nous avions prévenu que nous ne siégerions plus dans ces conditions. C’est pourquoi cette fois, nous sommes sortis pour discuter avec les manifestants. Leurs revendications sont légitimes, mais le dialogue social ne passe pas. Ils se sentent ignorés et déconsidérés. »

Les élus écologistes ont donc quitté l’assemblée et ont remis une lettre à Jean-Jack Queyranne pour l’exhorter à dialoguer.

« Sous la pression, le président a fini par descendre de son perchoir et à aller voir les représentants des salariés, explique Alexandra Cusey. C’était la première fois qu'il les rencontrait depuis qu’il est président ! Nous nous en félicitons, même si nous avons bien conscience que tous les problèmes ne sont pas encore résolus. Il appartient maintenant au différentes parties de continuer le dialogue. »

Lire la lettre au Président sur le dialogue social à la Région…

C’est donc en l’absence du groupe Europe Ecologie - Les Verts que l’assemblée s’est poursuivie. Elle a adopté l’idée d’un appel à projets en faveur de l’égalité femmes-hommes. Sur cette question, le grand rendez-vous politique est fixé à l’automne.

Elle va aussi adhérer à un Groupement local de coopération transfrontalière. Cet outil de gouvernance partagé permettra l’émergence d’une grande métropole transfrontalière autour de Genève.

Enfin, la Région a acté des délibérations qui infléchissent un partenariat de développement avec la région de Tombouctou au Mali, ainsi qu’un partenariat économique avec deux provinces d’Argentine.

Les élus FN et UDC ont ensuite demandé à ce que soit constaté le fait que le quorum n’était pas atteint. L’assemblée plénière s’est donc arrêtée, laissant de côté plusieurs vœux, dont, heureusement, un vœu scélérat déposé par le FN qui demandait de rétablir la peine de mort et les expulsions de délinquants étrangers. Malheureusement, un vœu de la majorité sur le lycée Jean-Moulin n’a pas non plus été examiné, alors que justement, il pointait le déficit de dialogue dont souffrent élèves, parents et professeurs. Il sera transformé en lettre ouverte.

EPILOGUE

Suite à cette session très mouvementée, les élus du groupe regrettent que le travail de la majorité, très dense au quotidien, puisse connaître de tels ratés en séance.

« L’arbre ne doit pas cacher la forêt, estime Alexandra Cusey. Globalement, nous travaillons bien avec la plupart des élus de la majorité. Il reste que sur certains dossiers, nous nous heurtons à la pratique de Jean-Jack Queyranne. Plutôt que d’animer la session, il ne fait que l’envenimer. Il y a là une ancienne manière de penser la politique exclusivement en termes de rapport de forces. Aujourd’hui, il nous faut dépasser cet écueil. Nous cherchons au contraire à faire avancer des pratiques de partenariat, de co-élaboration. Nous comptons bien rester dans la majorité pour faire avancer ces pratiques, et faire en sorte  que la pensée écologiste réussisse à intégrer une véritable plus-value pour les politiques régionales. »

 

 

 

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 07:09

Le conseil régional de Rhône-Alpes se réunira jeudi et vendredi en assemblée plénière pour décider de grandes orientations dans plusieurs domaines : économie, enseignement supérieur, démocratie participative, environnement… Voici les principales délibérations à l’ordre du jour.

STRATEGIE REGIONALE DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET D’INNOVATION   

L’exécutif socialiste présentera une stratégie qui selon les élus écologistes court tous les lièvres à la fois : l’industrie, l’export d’un côté ; et de l’autre, l’économie de proximité.
Les écologistes souhaitent redonner du sens à une économie libérée du mythe de la croissance, orientée vers la coopération, la proximité et l’utilité sociale. C’est dans cet esprit qu’ils ont participé à l’élaboration de la stratégie économique de la Région. Au final, ils regrettent que la délibération ne donne pas de priorité réelle à ces orientations. En savoir plus…

Lors de l’assemblée, ils souligneront cette contradiction et plaideront pour leur vision de l’économie.

STRATEGIE REGIONALE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION - SRESRI   

La stratégie proposée par Thierry Philip (PS) concerne le secteur universitaire, mais aussi jusqu’à la recherche et développement pour l’industrie. Lors des échanges en commissions, les écologistes ont demandé à ce qu’une place soit donnée aux sciences humaines et sociales et à la recherche fondamentale. Ils veulent aussi donner une priorité au logement étudiant à caractère social. Enfin, ils souhaitent faire de la place à de vrais débats citoyens sur les liens entre science et société, ainsi que sur l’utilité sociale et environnementale des innovations : OGM, nanotechnologies, clonage thérapeutique…

Enfin, sur ces deux dernières délibérations, le groupe écologiste proposera un même amendement pour que les politiques économiques régionales soient évaluées réellement par l’assemblée régionale sur des critères basés en priorité sur la qualité du travail et de l'emploi, ainsi que l'utilité sociale et environnementale.

INTRODUCTION DU DROIT D’INITIATIVE CITOYENNE  

Cette disposition doit donner la possibilité à des citoyens que soit étudié en assemblée plénière un texte faisant évoluer une politique régionale. Cet outil au service de la démocratie participative est l’un des engagements de campagne des élus écologistes, porté à l’exécutif par Lela Bencharif.

RHÔNE-ALPES, UNE ECOREGION PRESERVEE, SANS EXPLOITATION DE GAZ DE SCHISTE       

Une délibération est proposée pour refuser les gaz de schiste dans la région, à l’instar de la délibération de 2005 sur les OGM. Cela pourra donner des marges de manœuvre pour soutenir les municipalités ou engager des recours. Les élus écologistes proposeront que la Région organise un débat public sur la question. Ils soulignent aussi la nécessité de placer ce problème dans la perspective générale de la dépendance de nos sociétés au pétrole.

A noter : Le collectif Ardéchois STOP AU GAZ DE SCHSITE lance un appel à la MANIFESTATION samedi 26 Février 2011 à Villeneuve de berg (07) En savoir plus.

VŒUX SUR LE NUCLEAIRE ET SUR GAZA

Suite aux mises en gardes de l’Autorité de sûreté nucléaire, les élus écologistes défendront aussi un vœu pour que la Région œuvre en faveur de la transparence sur la question nucléaire.

Enfin, ils présenteront un vœu pour soutenir le projet d’un bateau qui tentera de rejoindre la bande de Gaza chargé d’aide humanitaire.

Pour suivre l'action des élus à la Région : http://rhonealpes.elusecologistes.fr

L'actualité quotidienne des élus régionaux Europe Ecologie - Les Verts

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22 février 2011 2 22 /02 /février /2011 23:07

 

Photo : Birke, GFDL, via Wikimedia Commons

 

Charbonnières-les-Bains, le 22 février. – La ruée vers l’or blanc entraîne le pompage tous azimuts au mépris de la faune, de la flore et de tous les usages en aval. Les élus écologistes demandent que la loi soit respectée et qu’une réflexion soit lancée au plus haut niveau sur le modèle économique des stations de ski.


Il fait sec en ce moment sur les Alpes du Nord ; très sec. Pourtant partout en montagne, les canons à neige continuent à cracher de « l’or blanc » sur les pistes de ski. Or, les retenues collinaires qui les alimentent en grande partie sont aux trois quarts vides.


Pierre Lestas, président de Domaines skiables de France, expliquait récemment que dans la retenue de 200 000 m3 qui alimente l’essentiel des canons à neige de La Clusaz ne restent que 8 000 m3 d’eau. Mais que des dépassements lui ont été accordés par la préfecture de Haute-Savoie, et qu’en conséquence la station va pouvoir pomper dans les cours d’eau voisins pour assurer l’enneigement.


Claude Comet, conseillère déléguée au tourisme et à la montagne, s’en alarme : « Les gestionnaires des stations sont prêts à aller chercher jusqu’à la dernière goutte d’eau pour « fiabiliser le produit neige », comme ils disent. Sans contrôle puisque les agences de l’eau et les préfectures n’ont pas les moyens de mettre en place une réelle police de l’eau… quand les préfectures n’autorisent pas tout simplement les prélèvements ! »


Licites, et souvent illicites, les pompages se multiplient partout en montagne, sur le moindre ruisseau. Sans grand cas pour les débits qui devraient être normalement réservés à la préservation de la faune et de la flore. Sans grand cas non plus pour la période d’étiage qui touche fortement ces cours d’eau d’altitude, pour l’équilibre général du bassin versant et des lacs naturels et des zones humides qui s’assèchent. Sans grand cas encore pour les populations : « Nous le savons aujourd’hui, dégrader l’environnement revient à dégrader directement nos conditions de vie », rappelle Alain Chabrolle, vice-président de la Région délégué à la santé et à l’environnement.


Il faut 4 000 m3 d’eau pour enneiger artificiellement un hectare sur une épaisseur de 70 centimètres. Soit deux piscines olympiques à l’hectare. A l’échelle nationale, la consommation en eau destinée à la neige de culture égalise celle annuelle d’une ville comme Grenoble (20 millions de m3). Surtout, cette consommation s’accroît d’un million de m3 supplémentaire chaque hiver.


« Une telle quantité, ne tenant pas compte des bouleversements climatiques aujourd’hui avérés, n’est pas neutre pour l’écosystème auquel nous appartenons et impacte tous les usages à l’aval, souligne Claude Comet. La connaissance de l’impact de ces retenues, des volumes prélevés dans les cours d’eau, voire directement sur l’eau potable, nécessite des contrôles sérieux, techniques, réguliers et pas seulement basés sur du déclaratif, si l’Eta veut se donner les moyens d’honorer les arrêtés de 2003. »

 
Pourtant, les projets continuent (3 pour la seule Maurienne en ce moment). Après la période des retenues de moyenne capacité (15 000 m3), s’est amorcée une course au gigantisme, avec des capacités allant de 150 000 à 400 000 m3. A tel point qu’il a fallu reclasser les retenues collinaires en barrages de manière à mieux encadrer les risques engendrés par leur construction. Paru en juin 2009, un rapport du Conseil général de l'Environnement et du Développement Durable (CGEDD) dénonçait un manque global de transparence en la matière. Depuis rien, ou presque n’a vraiment été clarifié.


« Jusqu’où, et combien de temps encore, cette course en avant va-t-elle continuer ? Pour quel gain ? Pour quel public ? A quel prix pour l’environnement ? », demande Yves Paccalet, conseiller régional savoyard. Les élus écologistes à la Région Rhône-Alpes demandent donc :


- Que l’Etat mette en place un contrôle réel des mesures qui encadrent l’installation et le fonctionnement des retenues collinaires et des équipements liés aux prélèvements d’eau destinés à la fabrication de la neige de culture,

 
- Qu’enfin le Conseil national de la montagne, le Ministère de l’Ecologie et du Développement durable et le Secrétariat d’Etat au Tourisme engagent un travail sérieux sur le modèle économique des stations de ski de moyenne altitude (comme le préconisait le rapport du CGEDD mentionné plus haut).

 

 

Claude Comet, Yves Paccalet, Alain Chabrolle.

 

 

EELV2010
> Suivez l’actualité du groupe sur http://rhonealpes.elusecologistes.fr

 

 

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10 février 2011 4 10 /02 /février /2011 23:26

En janvier, les élus écologistes à la Région Rhône-Alpes se sont mobilisés contre les gaz de schiste en Ardèche et pour pousser le président de la Région à déposer un recours contre l’introduction de nouvelles variétés d’OGM. Ils n’ont pas baissé la garde pour défendre les transports régionaux ou pour sauvegarder les lycées Mounier et Jean Moulin. Ils se sont élevés contre le projet Annecy 2018 dénué de toute garantie environnementale. Ils ont pris position pour une politique agricole commune respectueuse des paysans et de l’environnement. Enfin, ils se sont battus contre l’invalidation d’une élue du groupe, Maryvonne Boileau.

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La Région doit développer et coordonner tous les transports collectifs de Rhône-Alpes

Trains supprimés, retards, changements de destinations… Pour les usagers des transports régionaux, les perturbations du service sont autant de raisons de reprendre leur voiture. Ces derniers mois, on a beaucoup blâmé la SNCF. Pourtant, il ne faut pas oublier que derrière l’opérateur public, c’est l’Etat qui a abandonné depuis trente ans le fin maillage du réseau ferré classique pour le seul prestige du TGV. C’est aussi l’Etat qui, après avoir découpé le système ferroviaire en plusieurs établissements publics, compartimente la SNCF en de multiples activités. Le résultat est là : incohérence, manques de coordination et de souplesse.

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La SNCF refuse-t-elle de jouer le jeu de la démocratie participative ?

La SNCF a décidé de ne pas participer activement au comité de ligne de TER de l’Ouest lyonnais, ce qui contredit ses engagements avec la Région. De plus, elle ne transmet plus toutes les informations sur la ponctualité à la Région, alors qu’il s’avère que les annulations de trains ont été multipliées par dix en un an. Les élus écologistes appellent au respect des engagements vis-à-vis de toutes les parties prenantes.

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L'ensemble des groupes de la majorité souhaite défendre la pérennité du projet éducatif du lycée : Eliane Giraud (PS), Jérôme Safar (PS), Eric Piolle (EELV), François Auguste (FdG).

Réunis en commission extraordinaire « lycées » à Charbonnières, ce mercredi 26 janvier, les conseillers régionaux Rhône-Alpes ont adopté à l’unanimité des présents une motion sur l’avenir du lycée Mounier à Grenoble.
Dans ce vote, l’impulsion des groupes de la majorité dans leur ensemble a été décisive. La commission valide ainsi les préconisations des médiateurs, présents hier à la commission : reconstruction du lycée, pérennité du projet d’établissement sur le site.

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Monique Cosson, présidente de la commission formations initiales et lycées

Jean Moulin (Lyon) : Le Conseil régional doit débattre au plus vite du sort du lycée

A Lyon, le rectorat a annoncé la fermeture du lycée Jean-Moulin sans avoir laissé le temps à la Région de débattre de la répartition des élèves. Les élus écologistes demandent à ce que l’assemblée puisse débattre pour une solution qui préserve des établissements à taille humaine avec une qualité pédagogique satisfaisante.

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Sans aucune concertation avec les élus locaux, des permis de prospection et d’exploration pour le gaz de schiste ont été délivrés par Jean-Louis Borloo pour plusieurs régions de France, incluant l'Ardèche, la Drôme et probablement l'Ain. Les conséquences pour les eaux, l’air et la nature pourraient être désastreuses sur de nombreux sites. Alertée par des élus écologistes, Nathalie Kosciusko-Morizet  vient de suspendre les travaux de prospection, mais la vigilance reste de mise.

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Véronique Moreira est vice-présidente de la région Rhône-Alpes déléguée aux solidarités internationales

Par Véronique Moreira

Les peuples autochtones de la forêt amazonienne, mais aussi les Nigérians du delta du Niger, demain les Inuits d'Antarctique, nous sont devenus plus proches. Comme chez eux, on menace d'aller chercher sous nos pieds ces carburants fossiles qui nous polluent et nous tuent - là bas du pétrole, ici des gaz de schiste.

Les conditions d’exploitation de ces ressources fossiles, toxiques et dévastatrices de l’environnement, les conditions de vie des habitants des zones exploitables doivent-elles être ignorées au nom de la course à l’énergie ?

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Olivier Keller, président de la commission Agriculture à la Région

Le commissaire européen à l’Agriculture Dacian Ciolos a présenté à Bruxelles devant la Commission et le Parlement européens, son projet pour la Pac 2013-2020. Selon les élus écologistes, ce texte porte de réels espoirs mais souffre de contradictions liées à une orientation encore trop forte vers l’agro-industrie et l’exportation.

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Régions sans OGM : Les élus écologistes généralisent les recours dans les régions

C’est sous l’impulsion coordonnée des élus écologistes que la plupart des régions de France déposent des recours contre l’autorisation de la mise sur le marché de six variétés d’OGM par la Commission européenne. Ce travail en réseau inter-régional est l’une des forces du travail des élus écologistes.

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(de gauche à droite, avec les écharpes) Gérard Leras, Alain Coulombel, Noël Communod, Jeannie Tremblay, Jean-Charles Kohlhaas, Jacques Mercier manifestent contre la candidature d'Annecy aux Jeux Olympiques de 2018.

Le dossier de candidature d’Annecy 2018 déposé au CIO s’assoit sur une délibération du Conseil régional qui visait à mettre des garde-fous écologiques et sociaux à un aménagement excessif de la montagne. Claude Comet ne participera pas au groupement d’intérêts publics et appelle le président du Conseil régional à revoir sa position par rapport à cette candidature.

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Maryvonne Boileau doit continuer à siéger au Conseil régional !

Suite à une requête du Front National, le Conseil d’Etat a annulé l’élection de Maryvonne Boileau conseillère régionale iséroise Europe Ecologie - Les Verts. Cette décision, contestable sur la forme comme sur le fond, fait l’objet d’un recours de la part de Maryvonne Boileau. Le groupe EELV espère que Maryvonne sera vite de retour à la Région !  

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Agenda

  • La prochaine assemblée plénière de la Région Rhône-Alpes se tiendra les 24 et 25 février. Plus d'informations sur l'ordre du jour et les temps forts dans notre prochaine newsletter.
  • Associations, chercheurs, citoyens, élus, institutions du monde entier, mettent les monnaies en débat pendant la Semaine internationale des Monnaies Sociales et Complémentaires (MSC).

    Trois jours de débats du 16 au 18 février.

    Pour plus d'infos sur le programme : http://monnaiesendebat.wordpress.com
Groupe Europe Écologie - Les Verts

Conseil régional Rhône-Alpes
78 route de Paris
BP 19 – 69751 Charbonnières Cedex
04 72 59 44 27
eelv@rhonealpes.fr

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 18:17

Newsletter n°19 des eurodéputés Europe Écologie - Les Verts

Cette lettre de diffusion vous est envoyée chaque mois et résume l’action des eurodéputés Europe Écologie - Les Verts au Parlement européen. Faites-la connaître autour de vous ! Pour vous abonner, allez sur le site Europeecologie.eu... et n’oubliez pas Twitter et Facebook !

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25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 18:00

220px-Radioactive.svg.pngCommuniqué national EELV du 24 janvier 2011

 

Nucléaire : et maintenant, la mer !

Le lobby du nucléaire ne désarme pas. Après l'EPR, qui s'avère d'ores et déjà un échec technologique et commercial, Astrid nouveau nom pour le clone de superphénix, ITER...  il revient avec un nouveau produit  miracle. Le Flexblue est la dernière trouvaille proposée par le groupe de construction navale DCNS qui vient de lancer ce projet destiné à alimenter en électricité les îles et régions isolées. Ce n'est rien d'autre qu'une petite centrale nucléaire immergée... Pourtant rien de nouveau à part le fait de prendre le risque d'irradier encore un peu plus la mer. Lire la suite ici...

 


 

PLUS D'INFOS :

Lien vers un article de France Info ICI

Lien vers un article de France Soir ICI

Site de la société DCNS (Flexblue)

 

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 06:47

Charles Beigbeder, l’homme du gouvernement à la tête des Jeux Olympiques d’Annecy : un jeu de dupes

Le travail d’opposition constructive du groupe Europe Ecologie - Les Verts avait permis d’obtenir quelques garanties pour des Jeux Olympiques 2018 un peu moins destructeurs pour la montagne. La possible élection de Charles Beigbeder à la présidence du groupement d’intérêts publics cet après-midi jette une lumière crue sur la vraie nature des JO : sport-business et aménagement massif de la montagne. Face à cela, les élus écologistes demandent à Jean-Jack Queyranne de retirer la participation de la Région. 

 

La ministre des Sports Chantal Jouanno a déclaré vendredi matin que l'homme d'affaires Charles Beigbeder avait son « approbation et celle de l'Elysée » pour prendre la tête de la candidature.

 

Le président de la région Rhône-Alpes Jean-Jack Queyranne (PS), a réagi vivement à cette annonce. « On est complètement à côté de la plaque », a-t-il estimé, soulignant que cette annonce a été faite « en dehors de toute concertation avec les partenaires de cette candidature ». En effet, ni les élus régionaux, ni le président de la Région, qui est pourtant le deuxième financeur du projet, n’ont eu accès au dossier avant son dépôt officiel qui doit avoir lieu aujourd’hui. C’est cet après-midi qu’a lieu l’élection à la présidence du GIP.

 

Code du travail à deux vitesses

Rappelons qu’en 2005, Charles Beigbeder, alors candidat à la présidence du Medef, a affirmé que le principal obstacle à la création d'emplois résidait dans « le code du travail, qui est beaucoup trop rigide ». Il a aussi plaidé pour « un code du travail à deux vitesses, à régime dérogatoire, qui permette [aux petites entreprises] d'embaucher et de licencier plus facilement… ».

 

Devant ce genre de position, Claude Comet, conseillère déléguée Europe Ecologie - Les Verts du Conseil régional, s’inquiète :

« En octobre dernier, la Région a insisté sur le fait que le projet devrait viser une haute qualité sociale, notamment par l’association des partenaires sociaux. Compte tenu de ses déclarations passées, M. Beigbeder ne m’en semble pas le meilleur garant. »

Tout en s’opposant sur le fond aux Jeux olympiques d’Annecy par un vote contre, le groupe Europe Ecologie - Les Verts n’a eu de cesse de chercher à en limiter l’impact sur la nature. Grâce à l’investissement de Claude Comet et d’Alain Chabrolle, la Région avait demandé d’inclure au projet la limitation de la consommation d’espaces agricoles et naturels, la préservation de la vocation agro-pastorale du Semnoz et l’activité agricole de la plaine du Fayet, ainsi que le classement des combes des Aravis. L’accessibilité par les transports collectifs et la reconversion des bâtiments olympiques en logements sociaux avaient également été mises à l’ordre du jour.

 

La Région est instrumentalisée

 « Comment tous ces engagements, essentiels pour l’avenir de la montagne, pourront-ils être tenus ? », s’interroge Claude Comet. « D’une part nous, partenaires du projet, ne connaissons rien de sa version finale. D’autre part, le gouvernement nous impose une personnalité dont le profil me semble aller à bride abattue dans le sens du sport-business et d’un aménagement forcené de la montagne. »

Alexandra Cusey, co-présidente du groupe Europe Ecologie - Les Verts, salue la réaction du président de la Région.

« Jean-Jack Queyranne prend enfin la mesure du jeu de dupes dans lequel la Région est  instrumentalisée. Dont acte : il ne lui reste plus, aujourd’hui, qu’à retirer notre institution de ce projet qui ne présente plus aucune garantie pour une montagne préservée et des jeux qui respectent l’esprit du sport. »

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5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 07:00
Plus de quatre millions de chômeurs méritent mieux qu'une polémique stérile! 
 
En ce début de nouvelle année 2011, la France compte officiellement plus de quatre millions de chômeurs, s'approchant dangereusement du record absolu de 1999 avec 4,05 millions. De plus, ce chiffre masque la réalité d'un monde du travail globalement endifficulté, avec notamment des milliers de salariés subissant un temps de travail partiel imposé et des revenus en berne.  
 
Dans ce contexte social difficile, certains sont tentés de remettre sur la table la vieille antienne usée jusqu'à la corde de "la faute aux 35 heures", et pas seulement au sein de la majorité présidentielle. 
 
Alors faut-il "déverrouiller les 35 h" pour permettre aux Français de "travailler davantage"? 
 
Le "travailler plus pour gagner plus" du candidat Sarkozy devenu président de la République a pourtant montré ses limites depuis bien longtemps. 
 
Ce ne sont pas "les 35h" qui ont entraîné un certain nombre de dysfonctionnements, une baisse du pouvoir d'achat et une souffrance au travail d'un certain nombre de salariés français. C'est d'abord un système économique à bout de souffle, basé sur une compétition mondiale mortifère pour la planète. Celle-ci a nécessité une baisse systémique du coût de la main d'oeuvre, réclamée par les grands acteurs financiers, et la délocalisation d'un certain nombre d'activités économiques.
Même si les 35h ont connu des difficultés d’application dans certains secteurs, elles sont pourtant considérées par la majorité des salariés comme une amélioration de leur condition de travail. 
 
La solution du "travailler plus" est d'un autre âge. C'est une idéologie qui a fait son temps, celle du laissez faire, de la dérégulation et de l'abandon des droits sociaux pour les salariés. Car les 35 heures reposaient sur un postulat simple, un postulat totalement bafoué par la majorité actuelle: celui du droit à l'emploi pour toutes et tous. 
 
Alors Plutôt que de faire « de la polémique à deux francs cinquante façon années 90 », « oui ou non peut-on faire de la politique autrement? », dixit Cécile Duflot, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, ce matin sur France Inter.
 
A EELV, nous pensons que oui, qu’il faut sortir de l'idéologie dominante du "toujours plus" qui a montré toutes ses limites, pour reprendre la marche de la réduction du temps de travail et du partage des richesses par l'égalité réelle devant le temps de travail. Cela passe par l'acquisition de nouveaux droits sociaux pour les  salariés. La réduction du temps de travail est indissociable du projet écologiste, parce qu’elle est créatrice d’emplois, et permet un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée. La réduction du temps de travail est cohérente avec notre volonté de dépassement de la société de consommation.  Plus de quatre millions de chômeurs méritent vraiment mieux qu'une polémique stérile et des propos de comptoir! 

Djamila Sonzogni,
Porte-parole
--
Attachée de presse:
Marjorie Delmond 
01 53 19 53 15

Djamila Sonzogni: 06 72 16 84 35
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