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17 mars 2013 7 17 /03 /mars /2013 23:04
EDITION SPECIALE EDUCATION


La refondation de l’école : quels enjeux pour ce projet de loi ?

Quels enfants laisserons-nous au monde ?


En proposant une « refondation de l’éducation », le gouvernement a mis la barre très haut. Là, justement, où les écologistes voulaient la placer.

Les écologistes sont convaincus, en effet, que l’on ne peut plus se contenter de réparer un « système éducatif » à bout de souffle, mais qu’il est temps de le « refonder » sur de nouvelles valeurs. En lieu et place de la sélection par l’échec dans un système individualiste, ils veulent la réussite de tous par une pédagogie résolument coopérative. Contre une évaluation qui classe, ils veulent une évaluation qui valorise et encourage le dépassement de soi. À côté des savoirs disciplinaires nécessaires, ils affirment l’importance de l’éducation artistique et culturelle, de l’éducation à l’environnement, à la santé, à la citoyenneté. Pour lutter contre l’anonymat, l’indifférence et la violence, ils veulent des unités pédagogiques à taille humaine dans des établissements éco-responsables. Pour combattre le consumérisme scolaire et le découragement des enseignants, ils veulent une autre gestion de l’institution, qui rompe avec la concurrence libérale qui gangrène l’école…

Mais les écologistes sont aussi convaincus que ce n’est pas seulement l’école qu’il faut refonder, mais bien l’éducation, dans toutes ses composantes. Ils prônent le soutien aux familles les plus défavorisées, l’aménagement de la ville pour que l’enfant y ait toute sa place, la relance de l’éducation populaire et de la formation tout au long de la vie, le rôle éducatif des médias, la lutte contre l’immédiateté pulsionnelle promue par les machineries publicitaires et technologiques. Ils veulent que l’éducation permette à l’enfant de grandir sereinement, de découvrir le monde et d’apprendre à s’y comporter en citoyen plus qu’en consommateur. Et ils pensent que c’est toute la société qui doit se mobiliser pour garantir le premier des droits de l’enfant : le droit à l’éducation.

Au regard de ces ambitions, la loi sur « la refondation de l’éducation » n’est qu’un modeste premier pas. Beaucoup de travail reste à faire. En articulation avec la commission « éducation » du mouvement, les parlementaires écologistes ont joué le jeu : ils ont déjà fait avancer les choses et ces pages en témoignent. Nous continuerons, sans relâcher notre effort. Car deux questions indissociables structurent notre engagement : « Quel monde laisserons-nous à nos enfants ? » et « Quels enfants laisserons-nous au monde ? »

 

Philippe Meirieu
Président du conseil fédéral d’EELV
Vice-président de la région Rhône-Alpes, chargé de la formation tout au long de la vie

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EDITION SPECIALE EDUCATION
projet loi refondation école

Projet de loi de la refondation de l’école : quels enjeux ?


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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 22:03

 

Meirieu-08.jpgEn signant son contrat d’objectifs et de moyens sur l’apprentissage, la Région est consciente que l’Etat spécule sur le développement de l’apprentissage pour cautionner les suppressions de postes dans les lycées professionnels. C’est pourquoi elle veille à instaurer un véritable équilibre entre la voie scolaire et l’apprentissage.

 

L’apprentissage est une compétence pleine et entière des régions. A ce titre, la région Rhône-Alpes veut prendre sa part et toute sa part dans son développement maîtrisé. L’Etat, de son côté, annonce une augmentation très importante du nombre d’apprentis et veut en faire un levier essentiel pour l’emploi des jeunes.

 

Il faut rappeler pourtant que l’Etat ne met aucun moyen spécifique sur l’apprentissage : il se contente de redistribuer la taxe d’apprentissage payée par les entreprises. Ce qui ne l’empêche pas de spéculer sur le développement de l’apprentissage pour affaiblir la voie scolaire et cautionner des disparitions de postes et des fermetures de classes dans les lycées professionnels...

 

En signant son “contrat d’objectifs et de moyens” pour l’apprentissage de 2011 à 2015, la région Rhône-Alpes a bien ces éléments à l’esprit. C’est pourquoi elle a souhaité faire inscrire explicitement, dans ce contrat, le souci fondamental de veiller à l’équilibre entre la voie scolaire et l’apprentissage : les lycées de Rhône-Alpes accueillent d’ailleurs, déjà, des apprentis et affaiblir les lycées serait aussi affaiblir l’apprentissage. Ce serait, surtout, compromettre, à terme, le tissu de formation de la Région.

 

C’est pourquoi la Région sera très vigilante sur les conditions de développement de l’apprentissage : pas question de siphonner les bons élèves de la voie scolaire pour faire de l’apprentissage, trop facilement, une “voie d’excellence” à bon compte. Pas question, non plus, dans l’enseignement supérieur, d’habiller par l’apprentissage, pour pouvoir percevoir de la taxe, des formations académiques classiques. Les formations par apprentissage s’inscrivent dans une triple exigence : 

  • un métier particulier, qui se prête à une formation par alternance en relation avec des entreprises, 
  • un équilibre territorial qui permet que la région toute entière soit irriguée par des structures de formation pertinentes et non concurrentes ;
  • et, enfin, une pédagogie en alternance avec des acquisitions spécifiques en situation de travail. 

L’apprentissage doit ainsi permettre à des jeunes attirés par un métier et qui veulent une formation sous contrat de travail de trouver leur voie. Il doit être développé tout autant qualitativement que quantitativement, en luttant contre le décrochage, en garantissant un bon encadrement social et pédagogique, en offrant de bonnes conditions en matière de transport et d’hébergement. L’apprentissage doit être une alternative à l’échec scolaire garantie par une orientation rigoureuse.

Il doit, enfin, s’adapter aux évolution imposées par le défi climatique et énergétique : c’est ainsi que le “contrat d’objectif et de moyens” prévoit de développer la formation en direction des métiers émergents, des métiers” verts”, comme de financer l’opération “CFA éco-responsables”.

 

Le “contrat d’objectifs et de moyens” sur l’apprentissage envisage d’augmenter le nombre de jeunes accueillis dans les Centres de formation d’apprentis de 42 000 actuellement à 53 000 en 2015, soit 11 000 jeunes en plus.

 

Parmi eux, il y aura aussi les pré-apprentis, les élèves des “écoles de production” et les jeunes en recherche de contrat d’apprentissage qui pourront obtenir le statut de stagiaire de la formation continue avec la rémunération afférente... 11 000 jeunes de plus, c’est beaucoup, et c’est peu au regard des 100 000 jeunes Rhône-alpins sans formation ni emploi. Cela n’exonère ni l’Etat ni les dispositifs de formation continue, ni les entreprises, de leur nécessaire effort.

 

Pour réussir le pari d’une offre de qualité en apprentissage qui ne contribue pas à affaiblir la voie scolaire, la région Rhône-Alpes a besoin de tous les acteurs économiques et de la formation. Elle a besoin d’une politique volontariste en direction de ceux qui sont les plus éloignés de l’emploi. Elle a besoin de lutter contre toutes les formes de discrimination, en particulier celles liées aux stéréotypes de genres et aux difficultés que rencontrent les enfants issus de l’immigration pour trouver un contrat d’apprentissage. En signant avec l’Etat un “contrat d’objectif et de moyens” la région Rhône-Alpes s’engage à faire de l’apprentissage une voie de réussite, pour les jeunes, pour la Région...

 

Philippe Meirieu


Retrouvez cette tribune ainsi que l'actualité des élus écologistes à la Région Rhône-Alpes sur http://rhonealpes.elusecologistes.fr

 

 


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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 05:43
Pour une société éducatrice

Convention nationale – Lille – 7 mai 2011

Dans un monde où on commence à prendre conscience du caractère limité des ressources naturelles et du caractère illimité des ressources de l’être humain, les écologistes doivent être à la pointe du combat pour que la société, dans son principe organisateur même, devienne un milieu où l’éducation et la formation soient une priorité absolue.

Dans un pays où dix ans de gouvernement de droite ont vu l’Ecole n’être présentée que comme un coût, le monde associatif comme un réseau dangereusement subversif et la famille, facilement qualifiée de « démissionnaire », comme un bouc émissaire des difficultés entraînées par le libéralisme débridé et le règne des écrans, les écologistes doivent faire du grand rendez-vous de 2012 l’occasion de mettre, enfin, la question de l’enfance et de la jeunesse au cœur du débat public.

Les réflexions et les expériences menées dans les milieux de l’éducation populaire, de l’innovation pédagogique et sociale nourrissent depuis longtemps leurs débats, qui ont permis d’aboutir à une ébauche de projet. Un appel à la coélaboration a été lancé le 13 janvier et la commission Enfance Education Formation coordonne ce travail en associant d’autres commissions, des coopérateurs (-trices), les jeunes Verts…

Le moment est venu d’y mettre la dernière main : samedi 7 mai, les militants écologistes intéressés par les questions éducatives sont invités à venir rencontrer dans les locaux de l’Institut d’Etudes politiques de Lille les représentants des associations, des syndicats et des collectifs qui animent la réflexion sur ce domaine en France sur la base de premiers textes de propositions qui leur auront été envoyés et seront prochainement rendus publics.

La journée du dimanche 8 mai permettra aux militants impliqués dans la rédaction du projet de finaliser l’écriture de celui-ci, à la lumière des propositions avancées la veille par nos deux cents invités.

Les problèmes de l’éducation et de la formation sont trop souvent caricaturés dans le débat public. Il est du devoir d’Europe Ecologie-Les Verts d’en faire un objet de mobilisation militante afin que l’année électorale qui s’annonce permette de dépasser les habituels effets de tribunes et autres annonces démagogiques.

En espérant vous voir bientôt à Lille,

Cécile Duflot, Philippe Meirieu, Marie-Christine Blandin, Matthieu Orphelin, Yann Forestier et Olivier Masson.

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Modalités pratiques

Pour venir, inscrivez-vous avec le coupon ci-joint et joignez votre chèque (les inscriptions ne sont prises en compte qu’à réception du chèque et dans la limite des places disponibles). Vous pouvez envoyer les renseignements demandés à education@eelv.fr .

Vous pouvez solliciter votre région EELV pour le covoiturage et une éventuelle participation financière. Votre inscription vous permettra d’accéder aux débats et aux deux déjeuners.

Bulletin d'inscription à la Convention de l'Education à télécharger.



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