Avant-propos : "tribune libre" signifie que ce texte n'engage que l'auteur. On pourra lire en fin d'article ses analyses.

J'invite nos lectrices et lecteurs confinés, et soucieux de la France de demain à prendre un moment pour lire les textes d'un débat récent sur cette unité bien nécessaire entre Jadot, Mélenchon et Bayou et se faire une bonne idée  des enjeux. Profitons du temps libre pour réfléchir et analyser ce débat… Les titres en vert sont des liens. Merci de vos commentaires.

Le premier article est sur le Journal Du Dimanche du 4 avril et s'intitule :

un article-interview d'Arthur Nazaret

On notera que cet article est réservé aux abonnés, mais qu'on peut s'abonner gratuitement pendant deux mois pour l'édition numérique du JDD et ainsi avoir accès à ces articles.

Le second article est sur le blog de Jean-Luc Mélenchon,

L'ère du peuple du 10 avril 2020 et s'intitule :

Notre programme contre le piège de l’union nationale

Le troisième article est aussi sur le JDD en date du 16 avril 2020 et s'intitule :

"Pour en finir avec la fable de l'union nationale" : Julien Bayou répond à Mélenchon et règle ses comptes"

On notera le style polémique du titre de la rédaction.

Saurons-nous réussir un rassemblement des forces de gauche?

Je reprends la parole sur ce blog pour attirer l'attention de nos amiEs lectrices et lecteurs, sur toute la réflexion qui existe aujourd'hui dans les partis politiques pour définir, un peu comme avec le Conseil National de la Résistance, les nouvelles bases qui sont nécessaires pour notre société. Un rassemblement de toutes les forces de gauche est de plus en plus souhaité, mais saurons-nous réussir ce rassemblement ? Un débat récent, dont je donne ci-dessous des liens pour en retrouver l'essentiel, a eu lieu entre Yannick Jadot, Jean-Luc Mélenchon, et Julien Bayou, secrétaire général d'EELV. Ce débat me paraît très significatif car il résume bien les difficultés que nous rencontrons pour nous rassembler sur des bases solides.

Les girouettes politiques, trahisons et compromissions

Je sais que certains écologistes ne croient pas au clivage gauche droite, et se verraient bien rejoindre des centristes. On se rend compte que les amis de Jean-Luc Mélenchon se posent aussi des questions sur la "fiabilité politique" des écologistes. Pour avoir travaillé avec des militants de gauche sur le plan syndical et politique, je dois dire que je comprends ces méfiances lorsque l'on a suivi, comme moi, avec amertume, les trahisons et renoncements de militants écologistes que j'ai rencontrés et admirés à mes débuts : Daniel Cohn-Bendit, Barbara Pompili, François de Rugy, et aujourd'hui, Pascal Canfin, Pascal Durand (qui fut secrétaire général d'EELV de 2012 à 2016). N'oublions pas Vincent Plassé et Émmanuelle Cosse. Je passerai vite sur les collaborations avec le PS qui furent plutôt négatives et culmineront avec la démission de Cécile Duflot du gouvernement Ayrault de l'époque Hollande. Les ralliements nombreux de militants PS à Macron étaient aussi un signe de la déconfiture d'une certaine gauche bien à droite.

Ne pas repartir comme avant… le macronisme n'est qu'une expression du capitalisme financier.

Regardons aussi la gestion néo-libérale des Macronistes. Elle a montré ses limites et ses excès transformant en catastrophe sanitaire la pandémie actuelle. N'oublions pas que cette crise fut précédée par des mois de grève des personnels hospitaliers, appelant au secours et se heurtant à un gouvernement sourd et aveugle, tourné vers la rentabilité, la suppression de lits, les économies de tous types.

L'écologie politique : une force d'avenir…

Il faut ouvrir les yeux sur les réussites avec Damien Carême et Éric Piolle et tant d'autres écologistes qui, fidèles à leurs convictions, ont su faire avancer l'écologie politique un peu partout en France, et en particulier dans notre région. Je me retrouve bien dans leurs idées et engagements. Faisons le savoir, et analysons ce qui marche. L'urgence écologique fera bientôt plus de morts que le Covid19 si nous ne savons pas nous réunir et exiger un changement de cap mondial.

A l’occasion des élections européennes de 2014, les écologistes européens organisent des primaires ouvertes transnationales pour désigner leurs deux chefs de file à l’échelle européenne.

Du 10 novembre 2013 au 28 janvier 2014, tous les habitants de l’Union européenne âgés de 16 ans et plus désireux de faire vivre en Europe les valeurs portées par l’écologie sont invités à choisir avec le Parti vert européen les deux têtes de liste de la campagne verte européenne par le biais d’un vote électronique.

Quatre candidats sont en lice, tous sont députés européens : le Français José Bové, l’Allemande Rebecca Harms, co-présidente du groupe des Verts – ALE au Parlement européen, l’Italienne Monica Frassoni, co-présidente du Parti Vert européen, et enfin l’Allemande Ska Keller.

Alors que l’Europe est souvent vue comme une structure technocratique déconnectée de la réalité des Européens, les écologistes par cette voie choisissent de réduire la fracture qui s’est creusée entre l’Europe et ses citoyens, de remettre de la démocratie là où elle est perçue comme faisant défaut.

Ces primaires ouvertes interviennent alors que le traité de Lisbonne s’applique pour la première fois aux élections européennes de 2014. Dans le cadre de cette réforme institutionnelle, le Parlement européen devra désigner le Président de la Commission européenne sur la base d’une proposition faite par le Conseil européen en prenant en compte le résultat des élections européennes. La Commission européenne a préconisé que les partis annoncent leur candidat pour la présidence de la Commission lors des élections européennes de 2014.

Pour voter en ligne : cliquez ici

Pour plus d’information : www.greenprimary.eu

Pour voir la vidéo : cliquez ici

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